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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 21:03
Conseil européen, budget 2010, changement climatique, économie sociale et solidaire...

Retrouvez en cliquant ici toute l'actualité de la dernière session du Parlement européen qui s'est tenue du 19 au 22 octobre, vue par Marielle de Sarnez, votre députée européenne !


Vous trouverez la fiche personnelle de Marielle de Sarnez sur le site du Parlement Européen en cliquant très exactement ici.

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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 15:14


Contrairem
ent aux affirmations de nombreux prévisionnistes, la reprise économique est plus précoce en France et en Allemagne qu’en Angleterre et même aux Etats-Unis.

 




Outre les nombreux indicateurs  précurseurs le démontrant (ceux de l’OCDE, de PMI, climat des affaires européens, …), les évolutions de PIB donnent :

 

Variation du PIB en % :  2007       2008                       T2-09     T3-09.           Total T2+T3 

France :                                2,3          0,3                          0,3           0,5pr                        0,8

Allemagne :                         2,6          1,0                          0,3           0,9pr                        1,2

Zone €uro :                          2,7          0,6                          -0,1          0,5pr                        0,4

Royaume-Uni :                    2,6          0,7                          -0,6        -0,4                         - 1,0

Etats- Unis :                        2,1          0,4                          -0,2          0,9                           0,7

(Sources : comptes nationaux et BNPP)

 

On constate que non seulement cette reprise est plus précoce mais plus forte dans les deux grands pays de la zone euro (certains conjoncturistes y attendent même de meilleurs chiffres). Pourquoi ?

 

Les raisons en sont nombreuses :


Monétaires et de change :


- Taux d’intérêt bas et même record en France maintenus pendant une longue période,

- Stabilité de change de l’euro (zone de 50 pays – 500 millions d’habitants) avec de nombreux autres pays riches (Suisse, Japon, Canada, Australie), ou moins riches mais importants comme le Brésil ou ceux d’Asie du Sud Est. En dehors de la période de dislocation des marchés (août 2008 – mars 2009), stabilité de change avec le RU, le Nord, l’Est et le Sud de l’Europe, et avec de nombreux pays d’Asie, d’Afrique ou d’Amérique latine qui était déjà traditionnel depuis 2003 ;


- Plus grande utilisation de l’euro au niveau international,

- Hausse pendant un an du dollar US,

- Endettement plus faible des agents économiques,

- Déficits publics plus faibles,

- Système bancaire plus solide,

- Attirance de l’épargne mondiale qui recherche stabilité et sécurité,

- Effet richesse : moins placée en titres risqués, l’épargne allemande et française a été beaucoup moins touchée par la crise,

 

Economiques et sociales :


- Stabilisateurs automatiques plus efficaces, limitant la baisse de la consommation,

- Maintien des circuits commerciaux qui n’ont pas été détruits par les variations brutales de change,

- Reprise du commerce mondial : l’Europe est plus ouverte aux échange mondiaux, notamment avec les pays émergents qui n’ont pas connu de récession ou connaissent une bonne relance ;

- Plus grande taille économique de l’Europe (30% à 35% du PIB mondial), plus intégrée au commerce mondial,

- Moindre utilisation des paradis fiscaux (fuites limitées en $, temporairement ?),

- Allègements des structures étatiques peu performantes,

- Existence d’Etats et de structures sociales plus puissants, protégeant mieux le citoyen,

- Moindre consommation d’hydrocarbure,

- Meilleure qualité de la consommation (gâchis des grosses voitures)

 

 

Conclusion : Attention aux remèdes de nos dirigeants français


Bien qu’il faille maintenir une certaine stimulation conjoncturelle, les déficits excessifs inquiètent beaucoup. L’argent de la relance doit être utilisé de façon rentable. La dérive du surendettement, désormais moins utile économiquement, devient même très dangereuse à terme. Jean Peyrelevarde a raison. On rappelle que la révolution française est la conséquence d’une crise de surendettement.


Enfin, Sarkozy et l’UMP utilisent cet argent pour acheter les catégories sociales, comme l’a fait Chirac en son temps, ce qui a entraîné des performances économiques médiocres de la France. A force de « gâcher » l’argent ainsi, l’économie devient moins performante avec risque d’inflation : on s’installe dans la stagnation.


Attention à la dérive à la japonaise ou au risque de sortie de la zone euro !

 

Olivier Barthalon, membre du groupe Europe-modem78 et du Mouvement Européen.

 

 

*              *              *

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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 10:03

Un Café-Débat sur le thème "Quand l'Europe sortira-t-elle de la crise ?" est organisé le samedi 10 octobre 2009 à 16 h 30, au Marina, 26 place Etienne Marcel à Montigny le Bretonneux.(à coté de la librairie Pavé du Canal, plan ici)



Venez nombreux, l'entrée est libre (prenez une consommation,  cela ajoute à la convivialité !) et le sujet passionnant. Si vous voulez découvrir quelques éléments du débat, lisez le texte qui suit proposé par Jean-Pierre. Quand cela est bien expliqué, tout devient plus clair non ?


Quand l'Europe sortira-t-elle de la crise ?


La crise financière et bancaire s’est révélée de manière spectaculaire, il y a un an. Depuis, de nombreuses actions ont été engagées, certaines avec succès, pour d’autres, les effets sont à venir. Peut-on dire que l’Europe va sortir progressivement de la crise ? Et quand ? Et de quelle crise, s’agit-il, n’y a-t-il pas plusieurs crises qui se juxtaposent : financière et bancaire, économique,  matières premières, environnementales… ?

 

Le rappel des faits


Les « subprimes » (prêt à risque)

Pour loger les plus pauvres, trouver le financement nécessaire à ces dépenses et par là-même gagner beaucoup d'argent, les systèmes bancaire et immobilier des Etats-Unis ont inventé un système d'une extrême vulnérabilité. Des prêts  à des taux très attractifs les 2 premières années, mais ensuite, au prix du marché ont été proposés. Une spéculation implicite s'est opérée avec une montée des prix de l'immobilier américain. Cela a fini par faire retourner le marché et augmenter les taux.  La crise a eu lieu lors de l'été 2007, au total, 3 millions de ménages n'ont pu faire face à leurs échéances de remboursement et  y ont perdu leur logement et leur épargne. La valeur de l'immobilier devenu propriété des banques s'est effondrée devant le nombre de logements à vendre.

 

Le marché monétaire

Les opérateurs ont mélangé le financement de l'immobilier des USA avec les SICAV monétaires. C'est ce qu'on a appelé la « titrisation », on transforme des titres immobiliers en titres monétaires, en échappant  à la surveillance des banques centrales.  Les « subprimes » boostent alors le marché monétaire et pourrissent le tout, à l'exemple d'une paella où l'incorporation de coquillages de mauvaise qualité entraine la dégradation de l'ensemble du plat.  En 2007, la dégradation s'étend à l'ensemble du marché monétaire.

 

La multiplication des faillites

Les risques de faillites se sont développés, certains établissements ont été repris et d’autres  ont disparu. On pouvait penser qu'il n'était  pas possible de faire faillite quand on est d'une taille importante, c'est ce qui est arrivé à Lehman Brothers, un des plus importants opérateurs au monde qui n'a pas été sauvé par l'Etat américain. Cela s'est réalisé le 15 septembre 2008, c'est  symbole le plus grave  de la crise bancaire.

 

La diffusion de la crise

La transmission s'est généralisée car tous les établissements bancaires interviennent sur le plan mondial, et quand l'un ne peut faire face à ses échéances, cela a des conséquences pour les autres qui lui ont fait crédit. Progressivement, suite à ces défaillances, le crédit que les banques se faisaient entre elles s'est effondré. Comme il y a des besoins de liquidités, dans toute l’activité économique, et en particulier pour les fonds de pension américains, qui sont en charge de l'essentiel des retraites, à régler chaque mois, les agents ont vendu rapidement ce qu'ils possédaient, en particulier les actions, dont les cours se sont effondrés. C'est alors que l'on a observé la baisse vertigineuse des Bourses mondiales, les sociétés cotées ont perdu un pourcentage important de leur valeur alors que leur situation réelle et la valeur de leur patrimoine ne justifiaient pas cet effondrement. 

 

La position de l'Europe

Dans un premier temps, il y a eu une réponse européenne commune et coordonnée. Il fallait rétablir la confiance et  cela nécessite du temps et des actions durables. Le renforcement des fonds propres des banques a  limité leur fragilité. Les Etats se sont engagés pour se substituer au crédit-interbancaire défaillant afin de sauvegarder les possibilités de distribution du crédit. Le rôle de la banque centrale européenne et de l'euro ont été stratégiques.

Les interventions coordonnées des autorités européennes et américaines en octobre 2008 ont été limites, car à quelques jours près, le système était au bord du précipice avec un effondrement complet du système bancaire international. Pensons que des pays aussi libéraux que les Etats-Unis et le Royaume Uni ont nationalisé des banques !

Mais lors du  déclenchement de la crise, tout ceci a été similaire à l’intervention  des pompiers, lors d’un incendie, avant d’entamer un lourd travail de reconstruction, et de soigner le mal.

 

 

Les causes de la crise.

 

Un marché financier international sans foi, ni loi

L'origine de la crise est essentiellement lié au  fait qu'il n'y a ni réglementation, ni surveillance dans ce domaine. Les « subprimes » aux USA ont été gérés hors du bilan des banques. S'il n'y a pas de garde-champêtre, les voleurs de poules font la loi. Il faut organiser et réglementer le marché financier mondial, à chaque crise, des ajustements sont possibles.

 



Les acteurs

Ce qui a failli, ce sont les hommes et pas les techniques. C'est une faute morale, on a prêté alors que l'on savait qu'il existait un risque majeur de non-remboursement.

On a vendu des produits dont les vendeurs ne comprenaient pas eux-mêmes le fonctionnement. Face à l'attrait de ces produits, les banques voulaient toujours faire mieux que leurs concurrents.

Il n'y a pas de pilote, personne n'est en charge de surveiller ses pratiques. Le FMI (Fonds Monétaire International) a peu pouvoir dans ce domaine.

 

 

Qu’a-t-on fait depuis ?


Le soutien aux banques

Les banques ont en France, signé des conventions avec l'Etat via un Institut de Régulation des banques pour contrôler les ouvertures de crédit aux PME, la rémunération des dirigeants, les règles de fonctionnement. Un médiateur a été mis en place avec un rôle d'arbitre. Quand il n'y a plus de confiance entre opérateurs bancaires, il ne reste de confiance que dans les Etats, qui interviennent pour permettre d'ouvrir à nouveau des crédits. Si les règles ont été mises en place, on constate que le crédit est devenu plus difficile pour les entreprises et les particuliers. Les banques se sont rétablies, mais pas les entreprises, et le chômage augmente fortement.

 

Une réglementation internationale minimale

Il faut donner un statut aux agences internationales de notations, réglementer les « hedge funds » (fonds spéculatifs), et pour surveiller tout cela confier une mission au FMI ou créer un autre organisme. Comme ce rôle sera très important, il est nécessaire qu'à côté des techniciens, il y ait des politiques avec un mode de gouvernance. Le G20 a remplacé le G8, et vient de délibérer à nouveau, à Pittsburg, aux Etats-Unis. On pourra  faire un bilan des différents chantiers engagés : relance économique, Fonds Monétaire International (FMI), normes comptables, encadrement des bonus, paradis fiscaux, agences de notation, supervision financière, « hedge funds » (fonds spéculatifs)…

 

Les plans de soutien à l'économie

Dans ces circonstances, il est essentiel de soutenir l’activité économique. Tout ce qui touche à l'investissement est essentiel car cela prépare la société de demain. Si on veut être cohérent avec les inquiétudes de l'avenir, il faut investir fortement dans les technologies de l'environnement, facteur de rentabilité car les USA vont s'y mettre et les marchés vont se développer.  Le projet de grand emprunt lancé par le président Sarkozy est de cette logique, mais il ne peut être traité sans aborder les problèmes d’endettement.

 

Un problème d'éthique

Les valeurs fondatrices de l’économie de marché sont aujourd'hui manquantes, les « néolibéraux » ont effacé des valeurs essentielles  telles que le respect du partenaire ou  le sens de la mesure. Il faut bien se rappeler que l'idéologie néolibérale représente le fondement des idées économiques des républicains américains au pouvoir depuis 10 ans. Il est donc logique que des réflexions s’engagent sur le sens des valeurs dans nos sociétés.

 

L’endettement

Tous les Etats se sont endettés à des niveaux jamais atteints en temps de paix. La France est dans une situation particulière, car elle a abordé la crise avec un endettement plus important que celui de ses partenaires. Elle a donc moins de possibilités de relance, et elle a augmenté de manière considérable cet endettement, qu’il faudra résoudre rapidement par des mesures qui seront désagréables.

 

Jean-Pierre Clève

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25 septembre 2009 5 25 /09 /septembre /2009 18:00
Crise du lait, G20, lutte contre le changement climatique, élection du nouveau Président de la Commission européenne...

Retrouvez en cliquant ici toute l'actualité de la dernière session du Parlement européen qui s'est tenue du 14 au 17 septembre, vue par Marielle de Sarnez, votre députée européenne !



Vous trouverez la fiche personnelle de Marielle de Sarnez sur le site du Parlement Européen en cliquant très exactement ici.
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