Les TPE-PME ont besoin de mesures volontaristes

Les  Assises de l'entrepreneuriat, lancées en janvier dernier par Fleur Pellerin, se sont terminées le 29 avril à l'Elysée.

 A cette occasion, le président de République a annoncé plusieurs mesures:      ICI 

• Pour stimuler l’esprit d’entreprise et mobiliser tous les talents

• Pour aider les entreprises à se développer

• Pour reconnaître la prise de risque de l’investissement au service de l’emploi

En réponse à ces mesures,  Robert Rochefort appelle le gouvernement à aller bien plus loin, en dépassant la prise de considération pour entrer dans une démarche d'accompagnement volontariste.

Pour le député européen et ancien dirigeant du Credoc, les mesures annoncées lundi soir par François Hollande, au terme des Assises de l'entrepreneuriat, vont dans le bon sens et corrigent certaines erreurs, comme la taxation des plus values". Mais il faut dépasser cette prise de considération pour entrer dans un accompagnement vraiment volontariste.

C'est pourquoi Robert Rochefort et le Mouvement Démocrate demandent au gouvernement trois mesures concrètes : 

1. Créer un correspondant administratif unique pour les TPE-PME, qui représenterait le véritable choc de simplification et une façon efficace de manager l'État vis-à-vis des entreprises.

2. Agir sur les marchés publics, alors que le programme d'économies budgétaires de l'État a accru, ces dernières semaines, la concentration des marchés publics. Or, plus on concentre, plus on en écarte les TPE-PME, déplore le vice-président du MoDem.

3. Expérimenter un relèvement de 50% des seuils sociaux. Les seuils des 10 et 50 salariés dans les entreprises entrainent une augmentation brutale des contraintes administratives et fiscales. De nombreux entrepreneurs diffèrent leurs projets de croissance et de recrutements de peur de les dépasser, souligne Robert Rochefort. Ce qui fonctionne très bien dans une PME de 9 salariés peut également fonctionner très bien dans une PME de 11 salariés. Relevons ces seuils de 10 à 15 salariés et de 50 à 75 salariés, puis mesurons l'impact sur l'emploi, propose-t-il avec conviction.